samedi

Mai Hime

Mai Hime

Auteur/créateur : YATATE Hajime
Scénariste : YOSHINO Hiroyuki
Réalisateur : OABARA Masakazu
Directeur Artistique : TAKASUKA Shinji
Chara Designer : HISAYUKI Hirokazu
Compositeur : KAJIURA Yuki


"Une rumeur circule dans l'Académie Fuuka: des monstres apparaîtraient et les seules personnes succeptibles de s'en débarrasser seraient des jeunes filles appelées HiME (Highly-advanced Materializing Equipment). Elles ont des capacités spéciales et peuvent invoquer leur "Child".

Mai a été transférée dans cette académie avec son petit frère sans même soupçonner l'existence de cette rumeur. Toutefois, elle s'apercevra rapidement qu'elle est elle-même une HiME...
"





Mai Hime est un animé que j'ai adoré. Le premier épisode, particulièrement mystérieux, m'a tout de suite conquise. La suite n'est que plus intéressante. Les personnages, bien que peu originaux ( on retrouve surtout des standarts de l'animation... ) sont profondemment attachants. Le fait qu'ils aient une vie, un passé, des motivations logiques rend le récit plus cohérent, et à aucun moment une incohérence flagrante ne vient poser son ombre sur le tableau. On pourra reprocher à Mai en particulier, son comportement, et regretter qu'elle ne soit pas plus "une battante". Pour ma part, je considère cela comme étant un atout de cet animé. Si le message véhiculé reste le même ( l'habituel, "il faut se relever même si on se prend des baffes tout le temps et rien d'autre", si tyique de l'animation japonnaise, si j'ose dire... ), mais la façon dont cela est fait est plus originale, puisque le personnage principal lui même n'y croit pas, et n'est pas par la même occasion une personne courageuse, inconsciente et totalement dépourvue de cervelle autant que d'émotions.



Le scénario, plein de rebondissements, situations ironiques, dilemnes, ou coups de théatres, est très dynamique et surprend générallement le spectateur. La complexité des relations qui lient les personnages se découvre par petit bouts au fil du récit, en même temps que la signification et les responsabilités qu'implique le fait d'être une Hime.



A noter, arrivé à la moitié ou presque de l'animé, on se demande ce que vont bien pouvoir contenuir les épisodes suivants, puisque le scénario semble arrivé à son terme. C'est là qu'intervient un procédé typique du petit monde du jeu vidéo : la révélation qui transforme la longue et intense première partie, en simple partie immérgée d'un ice berg. Bien que la façon dont la seconde partie est introduite manque quelque peu de naturel, ce genre de retournement de situation est très bien venu, et redonne un second souffle à la série qui emblait arriver à son terme. ( J'ai pu constater que ce genre de procédé est rarement présent dans les animés, même lorsque ceux ci sont tirés de jeux... )
Dans la seconde partie, l'aspect psychologique entre vraiment en scène, la première ne semblant plus qu'un prélude pour rendre crédible la seconde partie...

Les graphismes sont agréables, le scénario complexe, intriguant et le tout est assaisonné d'une note d'humour pour relever le tout, donne à cet animé tout les atouts pour plaire.

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