Okusama wa joshikousei
Okusama wa joshikousei
![]() | synopsis ( animé ka ) : Asami est une lycéenne de 17 ans mariée à son professeur de physique. Nous allons suivre l'évolution de leur relation. Alors qu'Asami est une jeune fille timide et réservée, Danna-sama a tout de l'otaku voyeur! Mais voilà, la jeune Asami va vite prendre de l'assurance alors que Danna-sama de son côté a fait voeux de chasteté et fera tout pour résister aux assauts de sa jeune et intrépide femme. Mais misérable homme qu'il est, c'est dur, très dur et c'est vraiment tentant! Et lorsqu'il se décide à craquer, le petit-frère d'Asami arrive et joue les troubles-fête : rien ne va plus pour le mari! ![]() |
Je n'ai que vaguement retrouvé ce qui était dit dans ce synopsis. refaisons le donc à notre sauce en soulignant les différences significatives entre l'attendu et l'avéré. Asami, une lycéenne de 17 ans, est mariée à son professeur de physique. Malgré cela, ils n'ont encore jamais fait l'amour. Nous allons suivre l'évolution de leur relation, axée sur ces deux points centraux. Entre l'arrivée d'une voisine envahissante et une prof prête à tout pour séduire le pauvre mari sans défenses, le secret de leur union a du mal à être préservé. D'autre part, asami se languit d'enfin "recevoir l'amour" de son conjoint. Chaque promesse de sa part lui semble une occasion de se rapprocher significativement de lui. Malheureuement pour nos tourteraux, ils seront bien malchanceux, interrompus au dernier moment par un évènement imprévu, en particulier, l'arrivée fortuite du père d'asami, brandissant un contrat de mariag" où il est stipulé que le mariage ne pourra pas être consommé. |
![]() | Passons maintenant à la critique. Les graphismes sont intéressant, joliment réalisés, bien détaillés. les designs sont sexys, le fan service omniprésent, pas agaçant dans le sens où il s'intègre bien à l'histoire, et semble "naturel" la pluspart du temps. C'est malheureusement les seules qualités que je lui trouve. Si l'animé se laisse regarder, il est irritant au plus haut point. les personnages semblent a première ue n'avoir aucune profondeur, aucun caractère. Un couple de deux mous, incapables de dire ce qu'ils pensent, de réagir de façon rationnelle face à une situation. La femme, bonne petite boniche, se lève tous les jours à 5 heures pour préparer le lever de son mari. tout sourire, elle se prépare pour l'école une fois qu'il est parti. le soir, elle rentre avant lui, et prépare son diner. puis elle attend. elle ne fait pas ses devoirs, ne s'occupe pas. elle est simplement assise et attend le retour de son mari, qui décidera d'aller manger ou de prendre un bain ( qu'elle lui a préparé aussi ). Elle se retrouve d'ailleurs souvent confronté aux diverses prétendantes de son mari, qui, aussi viril qu'un choux, n'est pas capable de repousser une femme se frottant à lui, même en présence de sa femme. Vous me direz, il doit y avoir pas mal d'action dans cet animé, on s'attend à pas mal de disputes après coup. Eh bien non! la bonne petite femme, non contente d'avoir préparé un bon repas est heureuse que son mari soit rentré, dans un optimisme et une confiance aveugle. |
Bien sur, il est tout de même nécésasire d'aller au delà de ces constatations navrantes. Si pour nous, ceci semble être un animé d'un machisme éffronté, il faut le considérer dans son contexte culturel pour en tirer toute l'essence. Cet animé prend alors de la valeur. Pour bien cerner tous les aspects, il faudrait connaitre mieux la conception de dignité au japon. Pour cela, se référer au film d'amélie nothom, ou dumoins qui est inspiré de son livre ( ou pourquoi pas lire le livre directement ). | ![]() |
Pour reprendre le contexte de l'animé, dans une situation similaire ( mari harassé par une fille quelconque ), l'honneur voudrait que la femme fasse une scène, ou une crise de jalousie dumoins, reprochant à son mari de ne pas la repousser clairement, et montrant clairement à la femme qu'elle empiète sur le territoire d'une autre. Et il serait probablement hors de question de préparer le repas du mari le soir venu. | ![]() |
Au japon, cela serait le comble du deshonneur. En effet, là bas, l'honneur veut qu'on ne montre en aucun cas ses sentiments. On comprend alors le zen ( affiché, mais que l'on devine avoir des failles ) de l'héroine de cet animé. On voit aussi mieux le concept de politesse au japon ( pour prendre quelques exemples, ne pas dire non à un garçon, mais partir en courrant, prétextant un rendez vous, espérant que celui ci abandonnera. Ou encore, ne pas dire non à une femme qui veut vous enmener boire un thé, pour ne pas la froisser ). | ![]() |
![]() | On a beau s'indigner en voyant la femme au foyer obéissante à son mari. on pourrait croire ( et non à tort ) que cet animé est un lavage de cerveau pour rendre les femmes bien dociles dès le plus jeune age, et encrer en elles ( et chez les garçons de même ) très tôt les rôles sexués dans le ménage. C'est qu'au japon, le quotidien est fait de cela, et si des femmes s'émancipent, c'est au détriment de toute ie familiale. Il faut savoir qu'au japon, une femme qui se marie doit quitter son travail. Cela mène tout de même à certaines réflexions. Certes, cette société n'est pas idéale pour la femme, la case dans un rôle qui ne lui plait pas forcémment ( quoique les choses plaisant ou pa dépendent de l'éducation, le rêve de biens des jeunes filles n'est il pas là bas de se marier? ). D'un autre côté, si je compare la situation là bas avec celle d'ici, je ne sais ce qui vaut mieux. Devoir s'occuper de sa famille et quitter son travail au mariage? ou être confrontée au problème typiquement occidental de la "double journée des femmes" dès la naisance du premier enfant. si l'on prend les choses en ce sens, au japon, les femmes ont l'avantage de ne pas travailler 12 heures par jour en cumulant travail et ménage. ( cf cours de socio sur la famille ). |
Je ne dis pas bien sûr que les femmes européennes doivent retourner au foyer ( j'aurais belle mine de dire cela, étant femme moi même et détestant cette idée ). Je veux ici seulement soulever cette question :
Pouvons nous nous indigner de cette différence affichée, nous qui restons dans le rôle de femme au foyer, même en travailant à côté. Il y a là sinon un problème, un paradoxe à traiter.
On pourrait aussi se poser la question de la névrose chez les japonnais. A refouler toutes les émotions systématiquement commes ils semblent le faire, ce ne doit avoir de sérieuses conséquences sur la santé...

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